2020 n’aura pas eu que des inconvénients. Elle nous aura entre autres permis de (re)partir à la découverte de la région lyonnaise. Entre volonté de respecter la distanciation sociale et sorties limitées à 20 kilomètres de son domicile et 3 heures, nous avons eu la possibilité d’explorer le Rhône et les départements voisins en long, en large et en travers…

Parmi toutes ces sorties courte distance, il est une destination bien connue de nombreux Lyonnais, mais que nous n’avions plus visitée depuis un long moment : Pérouges.

Mais, c’est où Pérouges ?

Eh oui, certains d’entre vous se posent probablement la question (après tout, “tout le monde y peut pas être de Lyon, il en faut ben d’un peu partout”)… Pour aller à Pérouges, il faut donc quitter les frontières du Rhône et s’aventurer dans les plaines sauvages de l’Ain (ça va, ne vous vexez pas, amis aindinois, c’est juste une image).

A moins de 40 km du centre-ville en voiture et une demi-heure de trajet (sur l’autoroute qui vous mène vers Genève), Pérouges est une bourgade médiévale qui vaut le détour à plus d’un titre. A commencer par son centre fortifié, qui contribue à en faire l’un des « Plus Beaux Villages de France ».

Et si la cité compte environ 1200 habitants à l’année, elle accueille pas moins de 350 000 touristes par an… dont une majorité de Lyonnais et Rhodaniens en 2020.

Pérouges - Vue panoramique de la place du tilleul

Des pierres, des pierres et… un arbre

Qui dit cité médiévale et fortifications dit évidemment pierres omniprésentes. Pérouges ne fait pas exception à la règle avec ses murailles des XIVe et XVe siècles, ses ruelles étroites et ses maisons dignes du Chemin de Traverse d’Harry Potter et, bien sûr, son église.

Lorsque l’on pénètre dans le village par la Porte d’en haut (non loin de l’office du tourisme), c’est le premier édifice qui accueille le visiteur (ou le pèlerin, c’est selon). L’église Sainte-Marie-Madeleine a été édifiée dans le prolongement du mur d’enceinte de la cité. Bâtie au XVe siècle, elle est devenue depuis 1997 la salle principale du festival de musique du Printemps de Pérouges. Il faut dire que ces bâtiments médiévaux jouissent d’une acoustique incomparable !

Quelques pas suffisent pour gagner la rue des Rondes, jusqu’au cœur de la cité. On passe alors devant les principaux monuments historiques tels que l’hôpital de Pérouges et la Maison Gerlier. De là, on peut remonter jusqu’à la place centrale, aussi baptisée place de la Halle ou place du Tilleul. Et pour cause, elle abrite un authentique “site naturel classé”, un tilleul bicentenaire planté avant la révolution de 1789.

C’est ici que se pressent la majorité des visiteurs… notamment à l’heure du goûter : les enfants escaladent le tronc du vénérable arbre et les parents découvrent la gastronomie locale.

L’incontournable de Pérouges ? La tarte au sucre !

Car au-delà de ses vieilles pierres, s’il y a bien une chose à ne pas manquer à Pérouges, c’est la tarte au sucre. Ou plutôt la “galette au sucre de Pérouges” selon l’appellation officielle. Si vous êtes allergique aux lipides et glucides, passez votre tour, mais si vous n’avez pas peur de prendre un peu de force (ou de volume), ce gâteau est fait pour vous.

Selon la recette officielle (car il s’agit bien d’une marque, dont la naissance remonterait à 1912), celle-ci est préparée avec une pâte levée parfumée au citron, garnie d’une préparation à base de beurre et de sucre… forcémen.! On en trouve à tous les coins de rue ou presque : comptez environ 1,50 euro la part et 15 à 20 euros pour une galette entière.  

On vous recommande notamment celle que nous avons pu déguster Ô Galettes de Sophie, légèrement tiédie. Et si vous voulez faire une session shopping, il vous suffira de parcourir quelques mètres dans la rue des Rondes, direction L’estanco : entre produits du terroir pour les grands et accessoires de chevaliers pour les plus petits, difficile de ne pas céder à la tentation !

Written by Ludovic

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