Biennale art contemporain Lyon 2015

Mercredi 9 septembre, la 13e biennale d’art contemporain de Lyon a ouvert ses portes. Une soixantaine d’artistes investissent, jusqu’au 3 janvier, les trois niveaux de la Sucrière, une partie d’une Musée d’art contemporain et la salle 15 du musée des Confluences. Le thème ? « La vie moderne ». Un sujet large qui a permis tout type de performances aux artistes, des installations vidéos aux œuvres sonores, en passant par des installations monumentales.

Cette année, la biennale d’art contemporain de Lyon peut se targuer d’être plus accessible que certaines éditions précédentes. Voici les dix œuvres qui ont retenu notre attention.

1.La batterie qui joue (presque) toute seule

Dès l’entrée de la Sucrière, vous pourrez découvrir une batterie qui joue toute seule. Enfin pas vraiment. Ce sont des noyaux de cerise qui s’abattent sur les peaux tendues. Le tout déclenché par « l’aura électromagnétique » des téléphones portables des visiteurs. L’œuvre est signée Céleste Boursier-Mougenot.

2. Le jardin extraordinaire de Michel Blazy

Le dernier étage de la Sucrière est doté de jolis petits balcons, desquels vous pouvez admirer la Saône et ses alentours. Mais surtout, c’est ici qu’a été installée l’œuvre de Michel Blazy : des plantes poussent dans des chaussures, des vieux ordinateurs ou encore des casques audio posés sur les rebords des balcons. Poétique.

3. L’atelier d’Emmanuelle Lainé

Emmanuelle Lainé a transformé toute une pièce du Mac en atelier-chantier. L’artiste a passé trois semaines au musée pour tout installer. Elle y a laissé d’étranges choses comme cette plante verte tête à l’envers ou ce cerveau posé sur une chaise.

4. Les 500 stores vénitiens de Haegue Yang

Dans le hall d’exposition du rez-de-chaussée de la Sucrière, Haegue Yang signe une œuvre composée de stores vénitiens. Aussi, trois pyramides inversées suspendues au plafond accueille le visiteur.

5. « Réparer l’irréparable », la maladie psychiatrique sous toutes ses formes

On dirait un simple open space, avec une dizaine d’ordinateurs. Sur chacun des écran, un spécialiste – médecin, psychologue, etc. – parle de la pathologie psychiatrique. Kader Attia propose au visiteur d’entrer dans cette sorte de bureau et d’écouter ces interlocuteurs très spéciaux.

Sur dix ordinateurs, divers interlocuteurs parlent des maladies psychiatriques.

Sur dix ordinateurs, divers interlocuteurs parlent des maladies psychiatriques.

6. Et les déchets de la biennale ?

Le Taïwanais Laï Chih Seng met en scène, dans une salle de la Sucrière, les rebuts de l’exposition. Au milieu de la pièce trônent pots de peinture, bouteilles d’eau vides, plâtre, câbles… Pour se rendre compte de l’ampleur de ces rebuts, le visiteur est invité à faire le tour de la pièce sur une sorte de chemin de ronde, large de 30 cm, à un mètre environ du sol. Histoire de prendre de la hauteur et bénéficier d’un autre point de vue.

7. L’intérieur d’un collectionneur russe

Le Russe Arseny Zhilyaev s’interroge sur les collectionneurs d’art en Russie en ce début de XXIe siècle. Il a ainsi reproduit un intérieur richement décoré dans lequel le visiteur se balade…

8. L’installation vidéo de Guan Xiao

Sur dix écrans, le Chinois Guan Xiao projette des vidéos issues de Vimeo, YouTube et autres plateformes de vidéos. Au milieu, trois sculptures étranges… La vie moderne, quoi.

Installation vidéo à la Sucrière.

Installation vidéo à la Sucrière.

9. Inventaire à la Prévert

De belles voitures, des sculptures, des œuvres d’art… Simon Denny dresse l’inventaire d’objets confisqués en janvier 2012 par la police néo-zélandaise chez Kim Dotcom, condamné pour violation de la propriété intellectuelle… Le visiteur peut ainsi se promener parmi ces signes extérieurs de richesse.

10. La façade de la Sucrière, une œuvre en elle-même

On doit à la Londonienne Andrea Hamilton la façade de la Sucrière, sur laquelle court cette femme… atypique. Une oeuvre que l’on retrouve également au musée d’art contemporain.

Sur la façade de la Sucrière.

Cette peinture se retrouve également sur la façade de la Sucrière.

La biennale d’art contemporain, c’est aussi…

Infos pratiques

Jusqu’au 3 janvier 2016.
Du mardi au vendredi de 11 à 18 heures et à partir de 9h30 pour les groupes en visite commentée (sur réservation)
Nocturnes jusqu’à 21 heures (sauf au musée des Confluences) : les vendredis 18 septembre, 9 octobre, 20 novembre et 11 décembre 2015.
Ouvert le samedi et dimanche de 11 à 19 heures.

Written by Audrey

Wohdrey, fondatrice du blog De Lyon en Large, pour prendre le large à Lyon... et ailleurs !

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